Les facteurs environnementaux peuvent jouer le rôle de facteurs précipitants lorsqu’ils sollicitent les capacités d’adaptation au-delà des possibilités du sujet. On estime que ces facteurs comptent pour 40 à 60 % dans le déclenchement du trouble.
Certaines substances sont dites psychotogènes en raison de leur capacité à déclencher des symptômes psychotiques : amphétamines, LSD, cocaïne… De nos jours, la consommation de cannabis est un évident facteur précipitant de schizophrénie : 40 % des sujets atteints de schizophrénie ont consommé et abusé de cannabis. Le cannabis s’avère être un facteur précipitant pour les sujets vulnérables.
L’isolement social et affectif est un autre facteur précipitant, ce qui peut surprendre en regard de la propension au retrait autistique de ces patients.